Alors qu’ils enchaînent les podiums et les victoires depuis le début du mois de février, les hommes de Sébastien Hoareau arrivaient en forme sur cette seconde manche de Coupe de France. Après une première étape partiellement réussie avec notamment une 7e place ex aequo, au classement par équipes, le Vélo club Villefranche Beaujolais souhaitait ramener de gros points sur la course Bordeaux Saintes.
On a conseillé à nos coureurs de toujours être bien placé, pour éviter les chutes"
Le staff du VCVB avait prévenu lors du briefing les différents pièges du circuit, dont le rétrécissement de la route de moins de 2 m de large à quelques kilomètres de la ligne d’arrivée : "Comme d’habitude, avant le départ on donne les consignes de course à chacun de nos coureurs. On a vu que la route se rétrécissait à la fin et on a conseillé à nos coureurs de toujours bien se placer pour éviter les chutes" explique Sébastien Hoareau, le directeur sportif des Loups caladois.
Le coach avait vu juste. Alors que le peloton allait entrer dans le dernier tour du circuit avec détermination et motivation pour placer les leaders dans les meilleures conditions, une chute lourde se produisit à 11 km de l’arrivée. Plusieurs coureurs se retrouvèrent au sol dont le numéro 172, Alexis Fouquet, transporté à l’hôpital souffrant d'un traumatisme facial, d'une plaie ouverte au niveau de la pommette et d'une perte de sang (source France 3 Région).
L’intervention des secours se compliquait sur les routes étroites. La direction a alors pris la décision de stopper la course. Au final, le classement officiel de cette deuxième manche de coupe de France N1 de ce 85e Bordeaux - Saintes ne sera donc pas officialisée.
Le VCVB épargné
Après une telle chute, chaque directeur sportif s’inquiète pour ses coureurs et Sébastien Hoareau a été rassuré quand il s’est aperçu qu’aucun de ses coureurs n’étaient impliqués dans la chute. "Le groupe avait parfaitement respecté les consignes, et au moment de la chute, tous nos coureurs se situaient à l’avant du peloton. On a évité la catastrophe. Lorsque la direction a pris la décision d’arrêter la course, certains coureurs n’ont pas été avertis parce que nous n’avons pas le droit à l’oreillette. Je trouve ça dommage puisqu’ils auraient pu se mettre en danger ainsi que l’intervention des secours. Finalement plus de peur que de mal, même si on a quand même perdu un gars dans la journée".
En effet, beaucoup plus tôt dans la course, alors qu’il venait tout juste d’être repris par le peloton Maxime Richard n’a pas pu éviter un panneau et a chuté avant d’être transporté à l’hôpital. Plus de peur que de mal, puisque le coureur caladois s’en sort avec quelques hématomes.