Vendredi dans la soirée, un groupe d'une quarantaine de "gilets jaunes" s'est rassemblé au rond-point des Chantiers à Villefranche. Ils entendaient demander "justice pour Steve Maïa Caniço", dont le corps a été retrouvé dans la Loire et qui est devenu depuis le symbole de la lutte contre les violences policières.
"Ils ont installé des banderoles avec des propos qui allaient à l'encontre du ministre de l'Intérieur et de la police en général, explique une source policière. Vers 1 h 30, nous leur avons demandé de quitter les lieux, ce qu'ils ont fait."
Un des gilets jaunes a alors laissé son véhicule sur place. Lorsqu'il est revenu le chercher le lendemain, les quatre pneus avaient été crevés. Persuadé qu'il s'agissait d'un acte des forces de l'ordre, il a alors installé des banderoles les mettant en cause directement. "Il est allé jusqu'à utiliser des termes comme "collabo" et a cité directement les prénoms des fonctionnaires de la BAC."
Placé en garde à vue, il a reconnu les faits. Il a été convoqué au tribunal correctionnel en janvier 2020 pour outrage.
T.F.