Le test salivaire pratiqué pendant sa garde à vue s’est révélé positif au cannabis tandis que son alcoolémie a été contrôlée à 1,10 gramme d’alcool/litre de sang. De plus, cet automobiliste ne possédait pas de permis de conduire. Ces deux infractions ont été commises en état de récidive.
En guise de justification, quant à l'absence de permis de conduite, ce dernier a déclaré qu'il pensait l'avoir récupéré après une période de suspension. Placé, dès le 24 février, sous le régime d’un contrôle judiciaire, le jeune homme a été convoqué à l’audience à juge unique le 8 août, afin de répondre de ces deux chefs de prévention. Il n’a pas cru devoir y déférer. C’est en son absence et sans l’assistance d’un avocat que l’intéressé a été jugé.
Le tribunal plus sévère que le parquet
L’instruction du dossier a mis en évidence un passé pénal déjà chargé, notamment pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique et/ou après avoir fait usage de stupéfiants.
En dernier lieu, le tribunal correctionnel d’Aurillac a révoqué pour ces mêmes infractions un sursis probatoire de six mois. Plus sévère encore que le ministère public qui a requis une peine d’emprisonnement de cinq mois ferme, le tribunal a condamné le prévenu à une peine de sept mois ferme non aménageable et a prononcé une interdiction de conduire tout véhicule pendant une durée d'un an.