Placé sous le régime du contrôle judiciaire dès le 18 janvier, il comparaissait devant le tribunal correctionnel caladois mardi 11 juillet : pas moins de six victimes se sont portées parties civiles à l’instance.
Elles étaient toutes présentes à l’audience et leurs avocats ont plaidé, en vain, en faveur d’un jugement immédiat de l’affaire, compte-tenu de la relative ancienneté des faits et du délai correspondant dont avait bénéficié le prévenu.
L’avocat de ce dernier, pour sa part, est allé jusqu’à demander l’allégement des modalités du contrôle judiciaire imposé à son client : interdiction de fréquenter un débit de boissons, obligation de déférer aux convocations de la justice, obligation d’entrer dans une démarche de soins psychologiques compte tenu des faits reprochés et du casier judiciaire de l’intéressé, déjà condamné à deux reprises en 2013 et en 2018 pour la conduite d’un véhicule sous l’empire d’un état alcoolique.
Le tribunal a fait droit à la demande de délai formulée par le prévenu et a renvoyé le jugement au fond de l’affaire au 10 octobre 2023. Son contrôle judiciaire est maintenu jusqu’à cette date, selon les mêmes modalités.
